Hors sujet!!!
Un ami m'a fait parvenir un lien vers une pétition. Elle concerne un plan de l'INSERM visant à dépister, au plus tôt chez nos bambins, des troubles comportementaux... L'idée est grosso modo de déterminer en fonction des "attitudes" de nos têtes blondes si oui ou non ils deviendront des délinquants! Ont croit rêver! D'ailleurs c'est plutôt un cauchemar que d'imaginer de telles pratiques!
Des traits de caractère tels que la "froideur affective, la tendance à la manipulation, le cynisme" et la notion "d’héritabilité (génétique) du trouble des conduites". Le rapport insiste sur le dépistage à 36 mois des signes suivants : "indocilité, hétéroagressivité, faible contrôle émotionnel, impulsivité, indice de moralité bas", etc. Faudra-t-il aller dénicher à la crèche les voleurs de cubes ou les babilleurs mythomanes ?
Franchement, est-il possible que la France, qui prône des valeurs de liberté, d'égalité, de fraternité puisse imaginer de tels plans? Il faut préciser que le rapport parle de détection prénatale!! Je ne sais pas, mais ces gens-là feraient peut-être bien de se regarder dans un miroir! Non, ils ne le feront jamais!!
Et en reprenant la "conclusion" de cette pétition que je cite ici :
Professionnels, parents, citoyens, dans le champ de la santé, de l’enfance,
de l’éducation, etc. :
- Nous nous élevons contre les risques de
dérives des pratiques de soins, notamment psychiques, vers des fins normatives
et de contrôle social.
- Nous refusons la médicalisation ou la
psychiatrisation de toute manifestation de mal-être social.
- Nous nous
engageons à préserver dans nos pratiques professionnelles et sociales la
pluralité des approches dans les domaines médical, psychologique, social,
éducatif… vis-à-vis des difficultés des enfants en prenant en compte la
singularité de chacun au sein de son environnement.
- Nous en
appelons à un débat démocratique sur la prévention, la protection et les
soins prodigués aux enfants, dans un esprit de clarté quant aux fonctions des
divers acteurs du champ social (santé, éducation, justice…) et quant aux
interrelations entre ces acteurs.
Une chose est sûre, notre gouvernement profite des instabilités politiques du moment, et tente de faire passer ses textes dans l'ombre, dans l'obscurité la plus totale.